Le Club des Aéronautes Intemporels Réunis
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 =AiR=Pat "Carnet de Vol"

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Pat
Un jour, une heure de vertueuse liberté. -
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Pat
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   Posté le 21-01-2007 à 13:10:34   Voir le profil de Pat (Offline)   Envoyer un message privé à Pat   

...Cela fait plusieurs mois déjà que je suis serveuse au " Bar des Pilotes ".Je ne dirai pas que je les connais bien, mais un peu tout de même. Chaque jour, avant de partir en mission, et chaque fois qu'ils en reviennent, je les vois arriver l'un après l'autre et prendre place autour de la table qui trône au milieu de la salle . Cette table que je n'aime voir que vivante, bruyante, de leurs voix, de leurs rires, de leurs plaisanteries. Ces hommes, j'ai fini par les aimer, ils font désormais parti de ma vie. Ces hommes ce sont les pilotes. Ils me font rêver, lorsqu'ils arrivent vêtus de leur combinaison , leurs lunettes à la main et leur écharpe blanche autour du cou. Lorsqu'ils poussent la porte, je sens comme un souffle d'aventure qui entre avec chacun d'eux. En fait je ne les connais pas personnellement, mais uniquement parce que, lorsqu'ils sont autour de la table, ils parlent. Ils parlent d'eux, de leurs vies, de leurs missions, et c'est ce que je préfère. Je ne sais même pas s'ils savent que j'existe, s'ils ont conscience de ma présence. Je fais partie des meubles. Ils faut dire qu'ils n'ont pas besoin de parler pour savoir ce qu'ils désirent boire. Je le sais. Avant de décoller, de partir pour une mission, je leur sers un café bien fort, comme ils l'aiment. Il doit être bon et à leur goût, car jamais ils ne m'ont fait une réflexion. Quand ils reviennent, c'est la vodka qui coule à flot, et là, les langues se délient. J'aime ce moment, je l'attends avec impatience durant ces deux ou trois heures durant lesquelles ils volent. Je les imagine chacun dans leur avions, dans leur " zinc "comme ils disent, et j'envie ces sentiments de liberté, de satisfaction, de jouissance qu'eux seuls peuvent ressentir aux commandes de leurs machines volantes. J'aime quand ils posent leurs pieds sur le tarmac, et qu'ils avancent vers le bar,on les croirait sorti tout droit d'un rêve. Leurs pieds ne touchent pas le sol, ils volent encore, légers, emprunts d'un bonheur que visiblement seuls ceux qui volent connaissent.
Un jour, au retour d'une de leur mission, j'ai entendu cette phrase qui restera à jamais gravée dans ma mémoire ; L'un d'eux s'est assis, tranquillement, il a étendu ses jambes devant lui, a tendu les bras derrière sa tête qu'il a renversée, et là, je le vois et je l'entends encore, alors qu'il fermait ses yeux en rejetant la fumée de sa cigarette anglaise, dire d'une voix qui n'attendait aucune réponse : " Le plus bel endroit sur terre, c'est le ciel ". Le silence qui a suivi cette phrase était de celui que personne n'ose rompre, car quiconque aurait osé parler, aurait à ce moment là dit une banalité. Alors, comme il m'arrive parfois de le faire lorsque je sens que l'atmosphère frôle la mélancolie, j'ai mis une pièce dans le juke box, et la musique s'est chargée du reste....Alors celui qui avait si bien parlé du ciel, s'est lentement redressé, s'est tourné vers moi, et comme s'il me voyait pour la première fois m'a sourit d'un air entendu.
Je ne savais pas ce qu'il pouvait ressentir la haut, mais je l'avais compris. Lui et les autres en parlaient si bien, et avec tant de passion, qu'à la longue ils avaient réussi à me faire partager ce qui les faisait vibrer. Ils le faisaient par procuration, sans en avoir conscience. Je me gardais bien de les interrompre , trop avide que j'étais de les écouter. Et pourquoi l'aurais je fait ?Moi la serveuse, qu'est ce que j'y connaissais en " zinc " ? Rien ! J'étais au courrant de ce qu'ils faisaient, mais je n'y comprenais pas grand chose. Je me contentais de boire leurs paroles, tandis qu'eux buvaient leur vodka, revivant des moments visiblement très forts. Ma vie était désormais liée à la leur et ils ne le savaient pas.
Chaque soir alors que je refermais la porte du " Bar des pilotes ", il se creusait comme un trou au fond de ma poitrine, et je n'avais qu'une envie :que la nuit passe vite, très vite, pour qu'enfin le lendemain je puisse les retrouver. J'étais comme un amoureuse qui se rend à son rendez vous, et cela chaque jour de la semaine.

Ce soir là les hommes étaient tendus. Une nouvelle mission allait avoir lieu. Une mission pas facile, de semaines en semaines les choses se corsaient, s'accéléraient, et chaque nouveau vol était pour eux une source de tension, mais de jouissance aussi si celle ci s'avérait réussie. Il fallait les voir se retrouver au bar, pour comprendre l'excitation qui les habitait dans ces moments là. Ils oubliaient tout, le quotidien pour eux n'existait plus, pris qu'ils étaient dans le feu de l'action, et de la passion. Comment auraient- ils pu, ne serait ce qu'apercevoir la femme qui les regardait d'un air attendri et curieux. Attendri car on aurait pu croire que ces hommes, qui s'exprimaient avec tant de sérieux, et que le feu de la passion animait, étaient une poignée d'enfants décidant d'une stratégie pour leur nouveau jeu. Curieux, car tout ce que je glanais de leur conversation, me rapprochait d'eux.
Mais je voulais plus, alors je pris une décision qui me permis de devenir une des leurs ou tout du moins qui me permis d'être encore plus près d'eux . Un soir avant qu'ils ne soit tous arrivés je demandais à l'un d'eux s'il existait des femmes pilotes, et là, sans que j'ai eu besoin de donner d'autres explications, ni de poser d'autres questions, il me dit : " Tu veux voler avec nous ? " Je crois bien que je n'ai pas répondu, mes yeux et mon sourire ont du le faire pour moi. Bien sûr que je voulais voler avec eux, j'en rêver même !Ce qu'ils vivaient, ce qu'ils me racontaient au gré des soirées, m'avaient plus que tentée, excitée serait le mot juste... " Tu sais, ajouta t-il, on a aussi besoin d'une infirmière, tu pourrais peut-être, lorsque tu ne voles pas être à la fois notre barmaid et notre infirmière ! "
Je rêvais !J'allais passer les trois quarts de mon temps à leurs côtés. Je pensais qu'ils ignoraient jusqu'à mon existence et voilà qu'ils étaient tous d 'accord pour que je fasse partie de leurs vies !Connaître les bons et les mauvais moments, être utile. Grâce à eux j'allais exister. Alors à corps et à cœur perdus, je me jetais dans l'aventure .Je ne devins jamais une véritable infirmière . Plus que d'une professionnelle du bistouri, ce dont ils avaient besoin c'était une présence, féminine en l'occurrence, quelqu'un qui soigne les petits bobos du corps et les gros bobos du cœur, quelqu'un qui les dorlote, qui les choie. Quant au vol c'est dans le ciel et à leurs cotés que j'en apprenais le plus, lentement mais très consciencieusement , car je ne voulais surtout pas devenir un poids, je tentais d'apprendre les rudiments du pilotage.
Mes débuts furent laborieux, je connaissais quelques termes techniques, entendus çà et là au cours de leurs conversations, mais je ne savais pas toujours à quoi ils correspondaient, se rapportaient. J'appris peu à peu à reconnaître certains avions, leurs particularités au décollage, en vol et à l'atterrissage, et j'en fit aussi les frais. A les entendre il me paraissait presque facile de piloter un avion, mais je du me rendre à l'évidence :ce n'était pas si simple de voler. Des doutes m'assaillirent, la crainte de n'être qu'un fardeau m'empêcha plus d'une fois de dormir. Aujourd'hui encore il m'arrive de me demander si ma place auprès d'eux n'est pas seulement derrière le bar ou à l'infirmerie...
Les conseils avisés de certains d'entre eux, le réconfort qu'ils m'apportaient m'aidaient dans ma progression ,alors, pour leur montrer qu'ils n'avaient pas eu tort de m'intégrer à leur grande famille, je m'accrochais, je persévérais, même si parfois c'était difficile, je voulais mériter ma place, sans faveur particulière . Je suis une femme , je l'assume, j'en suis fière ,j'aime la déférence qu'ils portent à notre différence, mais avant tout j'aime cette ambiance de "partage "
C'est ainsi que je devins la première femme pilote de leur escadrille, et leur " infirmière privée " Certains venaient pour un rien ,un ongle cassé, des doigts soit-disant coincés dans la verrière de leur avions !Des broutilles, car fort heureusement aucun d'eux n'a jamais eu de blessures graves. C'est peut-être leur cœur que je soignais. J'étais à la fois leur sœur, leur mère, leur compagne . En fait j'avais parfois plus l'impression de soigner leurs bleus à l'âme que leurs bleus au corps. Mais j'aimais ça !

Et puis il s'est passé ce que tout le monde sait...Des départs, des retours, des larmes de joie, des larmes de tristesse, des espoirs, et beaucoup de désillusions, je n'ai pas pu rester au milieu de se conflit. Ici s'arrêtera ce journal, s'il doit y en avoir un autre ce sera ailleurs.....


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Ces deux pages sont les deux seules que j'ai gardée de mon journal, celui que j'ai écrit avant...avant que je ne me décide à partir pour Kauaï...Je n'emporte rien d'autre que ces deux pages et... mon flacon de parfum, cela peut paraître bien futile, mais il est fait pour cette île !
Une autre vie m'attend là-bas, je prends l'avion ce soir, je m'envole pour Kauaï, seule dans le zinc que j'ai réussi à me dégotter. Il pourra m 'être utile si je veux trouver du boulot là-bas. En attendant le temps presse , et je suis de plus en plus anxieuse à l'idée de cette " grande traversée ", de ce que je vais découvrir au delà de tout ce bleu....Il est 21h 15, j'y vais...



Oui, 2 mois déjà que j'ai fait ma Grande Traversée, pour rejoindre Kauaï, cette île magique, dont j'avais si souvent entendu parlée dans mon enfance. Mayala, qui nous a élevé Ronald et moi, avait toujours des étoiles plein les yeux lorsqu'elle évoquait l'île qu'elle avait quittée pour suivre l'Amour de sa vie. Amour que la mer lui a volé, mais que jamais personne ne lui a fait oublier. Elle voulait revoir son île, les plages où elle avait aimé. J'ai voulu à mon tour connaître cet endroit , Ronald nous en a donné la possibilité en faisant construire cette villa que nous habitons Mayala et moi depuis mon arrivée.

Je travaille régulièrement pour la Compagnie =AiR=, ainsi que Jim et Fred, les deux pilotes qui ont fait leur grande traversée avec moi. Se sont joint à nous au fil du temps 2 ou 3 nouveaux pilotes. Nous commençons à mieux nous connaître....

En deux mois, il s'en ai passé des choses...Kauaï est bien le paradis dont Mayala m'avait parlé, mais le calme a été plus d'une fois troublé par les incursions malsaines du CIP qui a tenté de s'implanter en masse sur l'ensemble de la Comté. Le gouvernement vient enfin de les bannir de Kauaï et de les déclarer hors la loi. Mais je doute que les membres du CIP ne se laissent impressionner, et il faut s'attendre à les voir tout de même dans les parages...

Je travaille parfois pour la Lutte Incendie, ou pour la surveillance du territoire (Police Kauaïenne), cela ne rapporte pas beaucoup de Cokos, mais me fait des heures de vol, et j'en ai besoin ....

J'ai aussi l'intention de passer mon brevet hydravion. Cela me permettra de participer à d'autres sorties avec la =AiR=, et ici c'est presque indispensable. Ne serait ce que pour me rendre à la villa , cela m'évitera d'emprunter les routes, pas toujours en bonne état...
Je n'avais pas eu beaucoup de temps pour écrire ces derniers temps, mais en ce moment, c'est plus calme, alors j'en profite...

D'ici une petite semaine, on va reprendre un rythme normal, mais en ce moment plusieurs d'entre nous ont du s'absenter de l'île pour affaires personnelles. Oui, la vie "de l'autre côté de la mer", nous rappelle parfois certaines obligations...Et il est vrai que lorsque l'équipe des =AiR= n'est pas au complet, ceux qui restent sont un peu perdus...

J'ai également entendu dire que la =AiR= Compagnie s'apprêtait à recruter 3 nouveaux pilotes, c'est signe que nous allons avoir pas mal de boulot dans les prochains mois...

J'ai hâte de retrouver tout le monde sur le tarmac., en fait je me suis attachée à chacun des =AiR= pilotes, plus que je ne l'aurai pensé en arrivant, et lorsque je me promène seule aux abord de l'=AiR= base, je suis prise de nostalgie et de mélancolie...

Oui.....si ils savaient.....

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Villa Castigno, le 28 juillet 1950


Voilà déjà 4 mois que je suis arrivée sur Kauaï, et que j'ai rejoins la =AiR= Cie...
Nous sommes partis à 3, et nous voilà désormais 7 pilotes travaillant pour la même compagnie, dont 5 réguliers.

Le dernier arrivé, =Air= Sam, semble être un pilote chevronné. A peine validé par la =AiR Cie, il nous a rejoins pour une mission , lors de laquelle, il a gagné ses premiers Cokos.

Chacun arrivant ici avec ses expériences, son passé, nous formons , ce que l'on peut appeler, une véritable équipe. Je suis fière de bosser avec eux, et de partager ces moments là avec des professionnels, des mecs dignes de confiance.

Je les connais un peu mieux maintenant, et ils ont aussi appris à mieux me connaître. Je ne suis pas la Miss Castigno que les journaux de kauaï(surtout le Trivial...) ont voulu faire croire à mon arrivée sur l'île.

Ici , j'ai trouvé la paix, même si le CIP , tente toujours des incursions sur notre île, nous sommes tous prêts à nous battre pour conserver ce bout de Paradis.

On en a d'ailleurs appris un peu plus dernièrement sur le CIP...On reçoit depuis quelque temps des missives, d'un "Ami", qui dit avoir des renseignements sur les derniers projets du CIP...A voir, et à suivre....Si ces renseignements nous servent à tenir le CIP à l'écart de
Kauaï, je ne suis pas contre le fait d'entrer en contact avec cet homme. Le "Conseil des Sages" est par ailleurs au courrant de ces lettres et ne nous interdit pas de nous servir de ces renseignements, si cela est pour le bien de Kauai....

Ce soir, je pense que nous ferons sûrement une petite virée ensemble, enfin, ceux qui seront là, et j'ai bien envie que l'on aille ensuite chez moi, boire un petit verre de "mokihana", ce petit vin local, dont je commence à raffoler.....

Enfin, on verra, il ne faut pas que j'abuse, il y a aussi la semaine prochaine, le cocktail organisé pour la réception des nouveaux appareils de la sécurité....


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Kauai: Octobre 1950

EVASION ROCHER DU PECHEUR
Eh oui ! depuis hier soir je suis de nouveau sur Kawaï, après avoir passée une nuit et une journée sur le "Rocher du Pêcheur"

Je peux vous le dire maintenant, je n'étais pas très fière toute seule là bas....Après avoir rejoins le Rocher à la nage, j'ai réussi à me dissimuler dans une des cabanes situées au nord . Après que vous vous soyez éloignés , le calme est revenu peu à peu, et cachée sous des vieilles couvertures puant le poisson, j'ai malgré tout réussi à dormir un peu.

Tôt le matin , j'ai été réveillée par le bruit d'avions arrivants sur le rocher. J'ai cru un instant que c'était vous qui veniez déjà à ma recherche. je me suis souvenu qu'avant de m'éjecter, j'avais eu le temps de vous dire" Je saute, je ne suis pas loin du rocher, je compte sur vous pour venir me récupérer !"

En fait c'était des hydravions qui arrivaient , et en escaladant discrétement le rocher, j'ai vu qu'ils se posaient dans la crique au sud , à l'endroit même où nous avions aperçu un gros navire.

Alors là, je n'avais plus qu'une idée en tête: me rapprocher le plus possible des berges de la crique, grimper dans un des hydravions, et mettre les voiles.

Mais toute la journée, il y a eu du va et vient, ils n'en finissaient pas...Je ne pense pas qu'ils soient plus d'une trentaine à cette heure , mais le problème, c'est qu'ils ont des défenses sur des bateaux aux quatre coins de l'île. Ils ont commencé à construire des cabanes , en bambous ou je ne sais quoi, mais pas des trucs durables, ça c'est sûr.

Enfin bref, quand j'ai enfin pu à monter dans un des hydravions, et que j'ai réussi ,en bidouillant la radio, à vous joindre , j'ai du retenir un cri de joie, au risque de me faire repérer. Le carburant, j'ai vite fait d'en trouver, j'avais déjà , dans la journée, vu quelques jéricans auprès des cabanes qui leur servent d'entrepôt.

Un quart d'heure, il ne me restait plus qu'un quart d'heure à patienter, avant que vous n'arriviez sur zone, et que je puisse mettre le moteur en marche. Juste le temps finalement de me laisser dériver pour sortir sans bruit de la crique, pendant qu'ils auraient les yeux rivés au ciel en entendant les moteurs de vos avions.

Si vous saviez le bonheur que j'ai ressenti en les entendant vos zincs !

Je n'ai pas vu grand chose de ce qui s'est passé ensuite, j'ai rapidement mis le cap sur Kawaï,escortée par Sam, et me suis posée sur l'Inter, où j'ai remis l'hydravion aux autorités compétentes.

Et je suis vite fait aller prendre une douche, pour m'ôter cette horrible odeur de poisson.........

Je remercie vivement la Cie =AiR=, ainsi que le Conseil des Sages pour avoir organisé et "autorisé" ce dispositif de sauvetage, et Vous, surtout Vous, mes Amis, pour avoir mis votre vie en péril pour sauver la mienne...


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Villa Castigno: Décembre 1950

12 pilotes travaillent maintenant à la =AiR= Compagnie
Certains sont plus assidus que d'autres. Je pense que quelques uns d'entre nous ne resteront pas .
L'un d'entre nous, French, arrivé en Septembre ,dont le lobby est le cinéma et la photo, vient de nous faire le plus beau des cadeaux.
Un film, splendide, qui parle Nous, de Kauai, de cette Aventure magnifique que les pilotes de la Compagnie partage.
Je n'ai pu retenir mes larmes . C'est comme si ce soir , je découvrais, je prenais conscience, que Jim, Fred et moi qui étions les premiers pilotes de la =AiR=Compagnie, avions réussi à réunir autour de nous, des Hommes vrais, des âmes pures, que nous avions réussi à leur faire aimer notre Monde, celui que l'on partage maintenant tous, depuis que nous avons rejoins cette Ile, chacun pour des raisons différentes, mais avec un but semblable: L'Amour, la Paix, le respect.
Je regrette seulement que Fred soit de moins en moins présent. Il a fait sa Grande Traversée avec Jim et moi, et le fait qu'il soit absent souvent, fait un grand vide.
C'est vrai qu'il a toujours été très mystérieux ce Fred, HellBoy comme on l'appelle ici. ...Il me manque déjà. Le fait qu'il ne soit pas là le soir de la projection l'a rendu encore plus émouvante.



Kauai: Fin décembre 1950

Nous venons de récupérer 10 P39, qui étaient cachés dans des vieux hangars désafectés , près de la "Rivière du Serpent". C'est le gardien du phare qui avait raconté une histoire de navire ayant sombré il y a de nombreuses années, et qui avaient vu des hommes cette nuit là, tiraient
de loudes remorques en direction du sud de l'île. Les autorités se sont interessées à l'histoire et nous ont chargé de partir à la recherche de tout ce mystérieux matériel. L'Opération "Cobra " réussie ce soir là, a permis de mettre au jour 10 P39, vieillis, mais encore en état de marche.

Bonnes nouvelles d'Oahu également, le CIP est forcé de quitter l'île. Le gouvernement retrouverait-il la raison ? Si les forces du mal quittent l'île d'Oahu, il se peut que Kauai apporte de l'aide à tous ces pauvres gens qui subissent oppression sur oppression depuis que le CIP avait mis les pieds la bas. De toute façon, nous ne les laisserons pas sans aide, celà va de soi.



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